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Paris dans 25 ans I Image pour les 25 ans du Figaroscope octobre 2012


Pour les 25 ans du Figaroscope, le journal a demandé à 10 architectes et urbanistes parisiens de proposer une vision de Paris dans 25 ans.

L’idée est de proposer un nouveau moyen de transport « propre » pour le grand Paris par dirigeables solaires t à hélium. Les dirigeables relient quelques quartiers périphériques à des plateformes aériennes à 300 mètres d’altitude dans le centre de Paris. Ce nouveau réseau imaginaire, mais peut être un jour réel s’appellera la RAGP, réseau aérien du grand Paris en 2037.

Aujourd’hui différentes entreprises travaillent à la commercialisation de dirigeables hybrides, quelques liens ci dessous.

Texte illustrant l’image:

PARIS EN 2037

Paris 2037; à 29 ans, je découvre Paris depuis le ciel. Après avoir observé pendant 15 ans laréalisation de l’ambitieux projet du Réseau Aérien du Grand Paris. RAGP, le mot faisait rêver enfant, dans les années 20 où les bons vieux moteurs à explosion pétaradaient encore au centre de Paris. Il aura fallu un siècle pour que l’on se remette de l’incendie du Dirigeable Hindenburg à New York en 1937, que l’on remplace l’hydrogène inflammable par l’inoffensif hélium, (pour la portance) et qu’on ajoute cette fine membrane solaire qui propulse silencieusement ces Airbus D32 à plus de 120 km heures. Depuis que les écolos ont infiltré l’industrie aéronautique, la mobilité douce règne en maître sur l’Europe et le grand Paris est devenu une réalité. Il y a dix ans j’évitais tant que possible la pénible heure nécessaire pour relier ma cité universitaire au pavillon de mes parents à Saint Quentin Est avec le réseau du Grand Paris Express déjà bien plus rapide que le RER. Maintenant que je suis retourné vivre auprès d’eux, je rejoins directement la station Invalides en 15 silencieuses minutes, 90 secondes d’ascenseur jusqu’au trottoir et quelques coups de pédales en bon vieux vélib, jusqu’à l’Assemblée nationale où je suis assistant parlementaire depuis peu. Les gratte-ciels sont revenus en force, depuis qu’ils ont intégré des aérogares en toitures. Ils ressemblent furieusement aux tours de l’architecte Renzo Piano, mais à l’envers, plate-forme de débarquement oblige. Avec un impact au sol réduit au minimum, ces gratte-ciels à usages mixtes de la hauteur de la tour Eiffel, ont séduit la mairie du Grand Paris à tel point qu’ils ont autorisé la construction de 10 d’entres elle dans le centre et d’une cinquantaines de reconversions de bâtiments HLM dans les cités périphériques en logements-aérogares. Mes Parents y ont cru plus que moi, ils disaient qu’un jour la tendance s’inverseraient et que les banlieues deviendraient des quartiers de Paris à part entière. C’est aujourd’hui une réalité qui inspire les mégapoles du monde entier.

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